La Banque mondiale a décidé de mettre “une pause” temporairement sur ses activités en Guinée. Pour cause, la rupture de l’ordre constitutionnel intervenue le 05 septembre dernier avec le renversement d’Alpha Condé du pouvoir.
Cette institution de Bretton Wood va évaluer la situation actuelle avant de reprendre ses activités, avons-nous appris des sources concordantes.
« Généralement, quand il y a un coup d’État dans un pays, la Banque fait une pause pour évaluer la situation avant de reprendre. Sinon la Banque n’a pas suspendu ses relations avec la Guinée. C’est une pause et nous allons reprendre bientôt », a déclaré Michael Gonzales haut responsable du bureau pays du FMI basé à Conakry.
En Guinée, la Banque mondiale finance 24 projets à hauteur de 897,17 538,97 millions de dollars dans des secteurs variés comme la santé, l’agriculture et l’énergie. Une mission de la Banque a récemment séjourné en Guinée pour évaluer la situation de la situation dans le pays.
“Il y a une mission qui est déjà venue évaluer la situation, on attend les autorisations pour reprendre. Partout où il y a un changement non constitutionnel du pouvoir, la Banque agit de cette façon. C’est un principe”, rélève notre source rélayée par nos confrères d’Africaguinee.com.
« Les événements du 5 septembre ont trouvé que le programme Fec était déjà terminé. On était en situation de revue des activités économiques. On a fait une mission appelée la mission de l’Article IV qui s’est bien passée. L’article IV est une mission de supervision de l’économie pour voir dans quelle mesure on peut négocier un nouveau programme. C’est à ce stade où sont intervenus les événements du 5 septembre. Mais les relations ne sont pas affectées, le bureau du Fmi en Guinée fonctionne jusqu’à date. (…) Il n’y a pas de financement ou subvention quand il n’y a pas de programme. Le coup d’État n’a aucun impact là-dessus », a rassuré un responsable du bureau pays du FMI basé à Conakry.
En décembre, le sous-secrétaire d’État adjoint aux affaires africaines des États-Unis avait, on ne peut plus clair, prévenu le Cnrd. « Aucun membre de la communauté internationale, ni les Etats-Unis ne pourraient s’engager à soutenir un gouvernement de transition sans la mise en place d’un calendrier, d’un plan de travail. Alors quand nous aurons le calendrier et planification des actions à prendre, nous saurons laquelle des actions il faut soutenir », a indiqué Michael Gonzales.
A suivre !