En conférence de presse au siège de son parti, le leader de l’UFDG a réagi à la décision de la junte au pouvoir de le déloger de son domicile privé de Dixinn d’ici le 28 février.

Devant les hommes de médias le jeudi, 17 février, le président de l’UFDG a précisé n’avoir violé aucune loi en acquérant ce domaine privé de l’État guinéen.

« Ce sont ma réputation, mon honneur et ma dignité qui sont attaqués. L’idée persiste comme si je me suis emparé d’un bien de l’État. J’avais une relation de confiance forte avec le président Conté. J’étais un homme qui était désintéressé par le matériel. Le jour où le président Conté est venu chez moi, il m’a dit ‘‘ mais tu habites dans un hangar’’ ! À l’époque, le ministre de l’habitat, Foromo, m’a envoyé une lettre dans laquelle il était écrit de payer le local à un montant de 406 000 000 GNF. J’ai demandé un prêt à la société générale des banques. Après versement, j’ai reçu la quittance et le titre foncier. Je ne me suis pas emparé d’un domaine de l’État. C’est un bien privé de l’État qui m’a été vendu. C’est la première fois que je montre ce document à la presse. Il a été acquis dans le respect de la loi. Si Dadis et Sékouba ont reconnu que le domaine appartient à Cellou Dalein, c’est parce que le titre foncier est écrit à mon nom… », a- expliqué l’ancien premier Ministre.

Aux dires de l’opposant, le CNRD serait en train de tomber sur la voie de la manipulation pour régler des comptes aux leaders d’opinions :  « Il y a un acharnement, je ne peux pas ne pas lier cet acharnement au poids politique du leader politique que je suis. Vous connaissez le poids de l’UFDG, sa capacité de mobilisation. La confiance dont le leader jouit auprès de la population. (…) Pour des raisons qui leur sont propres, ils ne veulent pas que l’UFDG accède au pouvoir, c’est tout sauf l’UFDG. Nous craignons que ça ne soit ces forces hostiles qui sont en train de manipuler le CNRD pour qu’il y ait le moyen de nous exclure par le harcèlement judiciaire auquel on est déjà exposé ».

« C’est évident que nous nous interrogeons et nous nous préparons aux conséquences parce qu’on a dit qu’on ne peut pas accepter une loi qui n’existe nulle part. On ne peut pas aussi accepter qu’on te colle une ardoise dans un dossier où tu n’as absolument rien fait sauf peut-être exécuter un décret pris par le président élu. L’acharnement nous le sentons.  Il y a des forces occultes qui essayent de pousser le CNRD à l’exclusion de certains leaders pour que leur candidat éventuel puisse l’emporter parce qu’aujourd’hui la force de l’UFDG vous la connaissez », a-t-il laissé entendre.

TAOB