Le mardi 15 mars, des procureurs du Parquet étaient face à la presse. Expliquer le fonctionnement et mission de la Cour de répression des infractions économiques et financiers (CRIEF) était le thème central.
« La CRIEF est une juridiction spéciale dont la compétence s’étend sur toute l’étendue du territoire national » a introduit madame Joséphine Loli Tenguiano substitut sur procureur.
Parlant des infractions, elle confie le montant doit être égal ou supérieur à un milliard de franc guinéens.
«Les soustractions et détournement commis par les agents publics; la corruption des agents publics nationaux, étrangers et internationaux: la corruption dans la passation, l’exécution et le contrôle des marchés publics; la corruption dans le secteur privé; les infractions relatives à la direction, à l’administration et au contrôle des établissements publics administratifs et des entreprises publiques ou semi-publiques; les délits des fonctionnaires qui se sont ingérés dans les affaires ou activités incompatibles avec leur fonction ; les vols, extorsions, abus de confiance ou escroquerie, les infractions au contrôle des changes; le détournement des prêts consentis ou garantis par l’Etat; le blanchiment des capitaux et les infractions assimilées; les infractions définies par l’Acte uniforme de l’OHADA relatif aux sociétés commerciales et au groupement d’intérêt économique; le trafic d’influence; l’abus de fonction l’enrichissement illicite; le délit d’initié; les infractions aux règlement sur les maisons de jeux », a expliqué Madame Joséphine.
La CRIEF est également dotée des attributions de la Haute Cour de Justice, notamment celles relatives aux crimes et délits économiques et financiers, conformément aux dispositions du Code Pénal et du Code de Procédure Pénale, a-t-elle ajouté.
Poursuivant, Madame le substitut du procureur a fait savoir que la création de la CRIEF répond à un triple intérêt : Sanctionner les auteurs des délits économiques et financiers ; Décourager les éventuels candidats à ces genres de pratique ; Soulager les victimes et moraliser la gestion de la chose publique.
Daouda Yansané