La demande de mise en « liberté conditionnelle » de Ousmane Gnelloye Diallo introduite auprès de la Cour d’Appel  a été statée ce lundi 21 mars 2022.

Dans son arrêt, le juge audiencier Djeila Barry a accordé une liberté conditionnelle à Ousmane Gneloy Diallo, condamné à deux ans de prison pour “injures et Menaces” dans l’affaire qui l’oppose à Kadiatou Biro Diallo.

La juridiction a maintenu les autres restrictions dont l’interdiction d’utiliser Facebook ou d’autres réseaux sociaux pendant cinq ans.

S’il peut se réjouir de cette décision, selon son avocat Me. Santiba Kouyaté, il lui reste encore d’autres ennuis judiciaires qu’il relève dans l’autre affaire l’opposant à la famille de Cellou Dalein où il a été condamné à 15 mois d’emprisonnement et 20 millions de francs guinéens d’amende pour des faits d’injures.

Explications avec Me. Santiba Kouyaté :

« Il y a le certificat médical qui en fait foi. Et sur la base de ce certificat et conformément à l’article 244 du code de procédure pénale Ousmane Gnelloye à travers ses avocats a sollicité sa mise en liberté. Une demande à laquelle la cour a statué aujourd’hui en lui accordant la mise en liberté.

 Cette autre question mérite une réponse claire. Il a été condamné par le TPI Kaloum mais tenez-vous bien qu’il était en liberté et quand c’est comme ça, après sa condamnation, le mandat de dépôt devait être décerné. Mais tel n’a pas été le cas. Et en tant qu’avocat nous allons tirer toutes les conséquences de droits liés à cela (…). C’est une autre bataille qui va s’engager pour avoir sa liberté par rapport à sa condamnation intervenue par le TPI de Kaloum. Mais en attendant il reste en prison, juridiquement parlant ».

TAOB