Poursuivi pour des faits de viol sur une mineure au préjudice d’une fille âgée de 8 ans, Aboubacar Sidiki Soumah, vigile de profession, a été entendu au tribunal de première instance de Dixinn .
A l’ouverture de son procès lundi 23 mai 2022, le jeune homme âgé de 19 ans, a nié les faits qui lui sont reprochés. Il dit avoir été accusé à tort par Houssaïnatou Bah, épouse de son oncle et tutrice de la victime du viol présumé au quartier Lambanyi, dans la commune de Ratoma.
« Je ne sais rien dans cette affaire. Parfois, je sors de chez moi à 8 heures pour rentrer à 18 heures. Ou bien, je sors à 18 heures pour rentrer à 6 heures du matin. Je suis vigile ; mais, chaque fois, quand je vais voir ma grand-mère, je trouve des problèmes entre elle et ma tante qui a porté plainte contre moi. Je suis allé la voir pour essayer de trouver des solutions à ces problèmes. Elle m’a dit que je n’avais rien à dire dedans, mais qu’un jour, je saurais plus tard ce qu’il y a entre elle et ma famille. Après, je suis allé voir aussi mon oncle pour lui dire qu’elle cause trop de soucis à la famille. Lui aussi m’a demandé de ne pas m’en mêler », a-t-il indiqué.
Dans sa narration, l’accusé dit être étonné comment d’entendre qu’il est l’auteur du viol dont a été victime la fillette.
« Après le baptême du bébé de mon ancien maître de la menuiserie à Dubréka, je suis revenu à la maison (Lambanyi,dlr) où j’ai trouvé mon oncle et d’autres personnes que j’ai salués. Mais, leur réponse m’a fait douter de quelque chose. Mon oncle m’a dit d’aller à la maison et qu’il va me trouver là-basCe dernier est arrivé et il a dit avoir entendu une rumeur mais qu’il ne savait pas si j’étais l’auteur. Alors ma grand-mère a dit que sa belle-fille, Houssaïnatou Bah, est venue lui dire que la fillette a été violée. Et qu’à l’issue des pressions et menaces, la victime a finalement dit que c’est moi qui suis l’auteur du viol », a indiqué Aboubacar Sidiki Soumah.
En ordonnant le maintien de l’accusé en détention qui poursuit son séjour carcéral depuis le 27 décembre 2021, le tribunal a renvoyé au 06 juin prochain pour la comparution de la partie civile représentée par Houssaïnatou Bah, tutrice de la victime.
A suivre !
Aissata BALDE