Le dialogue politique entamé lundi 27 juin 2022 sous la houlette du Premier Ministre Mohamed Béavogui connait désormais une grande défection.
L’Alliance Nationale pour l’Alternance Démocratique (ANAD) et le Front National pour la Défense de la Constitution ont décidé de quitter la table de concertation. Pour cause, Ils n’apprécient pas la démarche du chef du gouvernement.
Alors qu’une seconde session des discussions est appelée par le Premier ministre Mohamed Béavogui, vendredi 1er juillet, le parti Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) et ses alliés politiques exigent un cadre plus structuré, avec autour de la table -des représentants des partis politiques représentatifs, le CNRD, le Gouvernement, les partenaires techniques et financiers- sous la supervision d’un facilitateur désigné par la Cedeao. : « Il est hors de question pour nous d’aller revivre le scenario catastrophique auquel on a assisté lundi dernier ».
En plus de l’ANAD, le FNDC (front national pour la défense de la constitution) a lui aussi décidé de claquer la porte. Il exige comme préalable à la poursuite de sa participation au dialogue, l’ouverture des procès sur les crimes de sang lors de la lutte contre le 3e mandat, la publication de la liste nominative des membres du CNRD, la déclaration des biens des membres du CNRD, du gouvernement et des responsables des institutions républicaines
A suivre !