La communauté internationale multiple ses pressions sur la junte au pouvoir en Guinée après les tristes événements des journées du 28 et 29 juillet à Conakry.
Après la CEDEAO, la G5 et plusieurs autres organisations guinéennes, C’est l’ONU qui déplore les tueries dans des circonstances, que la Justice appuyée par le Gouvernement promet d’éclaircir à travers des enquêtes.
A travers son Rapporteur spécial, l’ONU demande l’observation des droits humains et invite les autorités à s’abstenir de toute détention arbitraire des opposants.
« Je suis consterné par la détention arbitraire de 2 défenseurs des droits Humains (Foniké Méngue, Ibrahima Diallo) et par les restrictions continues à la liberté de réunion. Je fais appel aux autorités à lever toute interdiction de manifester et à protéger la liberté de réunion », a appelé Clément Voule, Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit de manifestation.
La CEDEAO demande la « libération des détenus » et « l’ouverture rapide d’une enquête » sur les abus. Dans le même sillage, le G5 a déploré le recours excessif à la force et l’utilisation alléguée d’armes létales pour le maintien de l’ordre.
A suivre !