Admis à l’hopital Ignace Déen pour recevoir des soins intensifs selon son avocat, le responsable en charge des opérations du FNDC dont la santé s’est nettement dégradée en prison ces dernières 72heures, n’a pu effectuer ses différents examens, pour manque de moyens financiers. Me Salifou Béavogui son client Ibrahima Diallo a été reconduit à la maison centrale de Conakry après avoir fait qu’un seul examen. Cependant dénonce son avocat, l’administration pénitentiaire qui représente l’état devrait prendre en charge ses frais de consultation et de traitement.

« Je continue toujours à être inquiet par rapport à l’état de santé de notre client Ibrahima Diallo effectivement il a été d’urgence transporté à l’hôpital Ignace Deen le lundi dernier et il devait passer une dizaine d’examens mais malheureusement il n’a pu faire qu’un seul examen à 150.000 fg. Faute de moyens il n’a pas pu faire les autres examens et par la suite il a été reconduit en prison où il souffre actuellement atrocement alors qu’en principe c’est l’administration pénitentiaire qui représente l’état qui doit prendre en charge ses frais de consultation et de traitement.

Mon souhait est que les toutes les dispositions soient prises pour que mon client puisse faire ses examens et bénéficier de soins intensifs pour pouvoir être en bon état de santé avant son procès » , a-t-il invité la justice à assumer ses responsabilités.

Au nom du collectif des avocats de la défense des activistes du FNDC, Me Béa demande à nouveau leur libération. Car, rien de justifie selon lui, le maintien en détention de leurs clients : « Sur le plan purement procédural, le collectif vu la lenteur de la procédure a introduit les jours passés une demande de mise en liberté en attendant l’ouverture de leur procès. Donc leur souhait aurait été également qu’à défaut de les juger maintenant les trois Ibrahima Diallo, Oumar Sylla allias Foniké Menguè et Saïkou Yaya Barry qui sont déjà suffisamment interrogés au fond dont la détention n’est plus à la manifestation de la vérité qu’ils soient remis en liberté en attendant que le parquet ne réunisse toutes les preuves contre eux parce que pour nous, rien ne justifie le maintien en détention de nos clients ».

Aïssata BALDE