Pour répliquer aux maintes accusations des avocats de la défense relatives à l’irrégularité de la procédure, le parquet du tribunal de Dixinn  ne va pas du dos de la cuillère.

Alors que la défense sollicite nullité de l’ordonnance de renvoi et l’irrecevabilité de la constitution de parties civiles des organisations de défense des droits de l’Homme dont la FIDH, l’OGDH et l’AVIPA et en outre la mise en liberté de leurs clients, le ministère public dénonce ce qu’il qualifie de manœuvre.

« De l’avis de leurs avocats, ils sont des prisonniers détenus illégalement. Or, ces derniers ont accepté de se constituer prisonniers. On s’est entendu avec le conseils des accusés pour avons œuvrer dans ce sens », a indiqué le procureur Algassimou Diallo.

Sur la demande de la défense relative à l’aménagement d’une résidence surveillée pour Moussa Dadis Camara, le ministère public n’a pas manqué de rappeler le principe d’égalité des parties pour un procès juste et équitable.

Sur la nullité de l’ordonnance de renvoi, le parquet tient à l’application de la loi.

A suivre !

TAOB