A la barre ce lundi, 14 Novembre 2022, le Colonel Abdoulaye Cherif Diaby, ancien ministre de la santé et de l’hygiène publique a clamé son innocence des faits qui lui sont reprochés.

Alors qu’il est accusé de meurtres, d’assassinats, d’attentats à la pudeur, de coups et blessures volontaires, de violences sexuelles et de complicité, le médecin Colonel affirme n’avoir participé à la commission des exactions.

« Les blessés étaient dans de bonnes mains avec des médecins et techniciens. Le 28 Septembre, je n’ai pas vu de corps. Je suis allé à la morgue le lendemain et j’ai ordonné aux techniciens de faire en sorte que les médecins légistes fassent leur travail. En recevant le rapport de blessés, j’ai su qu’il y avait des blessés par balles et par armes blanches », s’est-il défendu.

Est-ce vous n’avez pas été au stade le jour du massacre ?

Face à cette question des avocats de la partie civile, l’ancien Ministre rétorque : « Que le tribunal me condamne si on prouve que j’ai été au stade du 28 septembre ».

Sur la dissimulation des corps et la localisation des charniers, l’accusé tourne dos au secret de polichinelle : « On m’a dit qu’il y a eu des atrocités au stade u 28 septembre.   On ne m’a jamais dit qu’il y a eu des corps disparus encore moins des corps ensevelis discrètement. Personne ne m’a rendu compte d’une affaire de disparition. Les comptes rendus que j’ai reçus, c’était par rapport ».

« Je n’ai pas vu de femmes victimes de viol à Donka, mais à la clinique Mère et enfant. C’est ici que j’apprends qu’il y a eu des victimes qui ont succombé par manque de soins. On ne m’a pas présenté un rapport dans ce sens. Tout ce que j’ai fait c’est de trouver des moyens et du personnel pour prendre en charge les blessés », a-t- renchéri.

A suivre !

TAOB