Ce renvoi est le deuxième dans cette affaire depuis le pourvu en cassation contre la décision de la chambre spéciale de contrôle de la CRIEF rélative à l’ordonnance de mise en liberté sous condition de l’ancien Premier Ministre Ibrahima Kassory Fofana.
En attendant que la Cour suprême ne vide son délibéré le 10 janvier prochain sur le pourvoi du procureur spécial près la CRIEF, l’ex-locataire du palais de la Colombe sous l’ère Alpha Condé, devra garder son mal en patience. Ses avocats déplorent l’attitude de la juridiction supérieure qui, selon eux n’a pas besoin de beaucoup de temps pour statuer sur cette affaire pendant leur client continue sa détention préventive depuis le 6 avril 2021.
« Nous avons aujourd’hui un sentiment de regret. Parce que nous sommes dans une procédure de liberté, et donc, dans un dossier d’urgence. Le bonhomme souffre, cette fois-ci, c’est le deuxième renvoi. On ne comprend pas pourquoi la Cour Suprême n’a pas le temps de décider ou quelle est la question juridique qui l’embarrasse », a réagi Me Dinah Sampil, l’un des avocats de Kassory Fofana.
A rappeler que Dr Ibrahima Kassory Fofana qui a bénéficié d’une décision de mise en liberté contestée par le parquet de la CRIEFest poursuivi devant la Cour de répression des infractions économiques et financières (CRIEF) pour des faits de détournement de deniers publics, blanchiment de capitaux, corruption d’agents publics et enrichissement illicite.
TAOB