Le Gouvernement guinéen a réagi à la récente déclaration de maintien des sanctions de la CEDEAO contre les acteurs de la transition.
Le chef du Gouvernement a relevé, premièrement que le communiqué de la CEDEAO (communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) a été signé par le président en exercice de la conférence des chefs d’Etat, en l’occurrence Umaru Sossoco Embalo, alors qu’en de pareilles circonstances, c’est le président de la Commission de l’Institution qui le fait.
Deuxièmement annonce le premier Ministre Dr Bernard Goumou , le ministre des affaires étrangères qui poursuit ses consultations, donnera une réponse officielle au nom du Gouvernement Guinéen.
« Concernant la CEDEAO, nous avons conclu un accord conjoint sur les dix points du chronogramme de la transition. Ce chronogramme est en train de se dérouler sur 24 mois depuis le 1er janvier 2023 dans le cadre d’un compromis dynamique. Mais aurez cependant relevé que le communiqué auquel vous faites allusion a été signé par le président en exercice de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement (Umaru Sissoco Embalo) de la Cedeao, en lieu et place du président de la Commission de l’organisation, comme c’est le cas toujours, sinon souvent. Mais de commentaire.
Le ministre des affaires étrangères mène ses consultations. Il sera bientôt devant vous (la presse) avec le ministre porte-parole du Gouvernement pour les entendre sur notre réaction.
En attendant nous demandons humblement à la Cedeao, l’accompagnement nécessaire pour la conduite de cette transition selon le délai de 24 mois que nous avons signé », a réagi Dr Bernard Goumou, chef du gouvernement de la transition guinéenne.
TAOB