En marge de la manifestation des Forces Vives de Guinée le Mardi 5 septembre 2023, au moins quatre personnes ont été tuées à Conakry.

Même si le gouvernement de la transition a annoncé l’ouverture d’une enquête pour faire la lumière, de nombreuses organisations de défense des droits de l’Homme appellent au respect des droits humains et de la réglementation sur l’utilisation des armes à feu. C’est le cas de l’ONG Amnesty International : « Nous appelons les autorités à respecter la réglementation sur l’utilisation des armes à feu, à mener des enquêtes approfondies pour déterminer les circonstances dans lesquelles des personnes ont été tuées et blessées, et à respecter le droit à la liberté de réunion pacifique »

Par la voix du garde des Sceaux, Ministre de la justice et des Droits de l’Homme, Alphonse Charles Wright promet que la justice fera son travail : « à chaque fois qu’il y a des manifestations de rue, vous entendez des cas de morts, de destruction d’infrastructures. Que ça soit les organisateurs ou des personnes qui se prêtent à ça, en toute indépendance, la justice fera son travail ».

Face aux critiques, le garde des Sceaux guinéens a invité les acteurs à éviter que la « justice soit politisée ».

TAOB