Alors que l’information relative à la récupération des diplômes fait rage à Conakry, le Conseil de l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia, a animé le jeudi 8 février 2024, un point de presse à l’amphithéâtre Djibril Tamsir Niane.
En compagnie du Secrétaire Général du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, il a annoncé la récupération des diplômes délivrés aux étudiants du 01 au 05 février. Ce, après avoir constaté l’incohérence juridique entre les visas et les mentions portées sur les diplômes. Cette explication est celle du recteur de l’Université Général Lansana Conté de Sonfonia : « L’Université général Lansana Conté se trouve entre deux bases de données. Une base de données qui est conforme à la réglementation de 2007 et la nouvelle base de données qui est récente et qui est conforme à la réglementation de 2019, mais pourquoi 2007 ? La réglementation de 2007 on sait que c’est ce qui a géré l’Université depuis 2007, c’est l’année à laquelle le système LMD a été mis en place. En 2019, cette réglementation n’était plus en vigueur. Je suis là il y a de cela à peu près 3 mois. Lorsque je prenais fonction, je me suis engagé avec mes collaborateurs de nous rendre crédibles à partir du système de gestion de la scolarité. Donc, la migration de toutes les données de l’ancienne base à la nouvelle base de faciliter de crédibiliser de façon structurelle nos résultats et nos documents académiques. Le problème qui est né de cette décision, c’est l’incohérence juridique qui existe les visas du diplôme et les mentions portées sur le diplôme ».
« Le premier point c’est de rappeler ces diplômes et les remplacer en se conformant à la réglementation en corrigeant cette incohérence du point de vue contenu et du point de vue forme. Il est rappelé à tous les étudiants qui ont déjà reçu ces diplômes, de les retourner pour obtenir les documents corrigés de façon gratuite à la charge de l’université », a rassuré Professeur Daniel Lamah.
Pour sa part, Docteur Facinet Conté, Secrétaire Général du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation a rassuré les étudiants que leurs droits seront observés : « Leurs droits seront respectés. Nous ferons de sorte que ces diplômes qui ne sont conformes soient retirés, et que les diplômes conformes aux règlements des études en vigueur leur soient remis et dans les meilleurs délais ».
Dans la note circulaire en date du 7 février, le Conseil de l’Université a précisé que tout diplôme non-conforme qui ne sera pas rendu et remplacé par celui conforme à la réglementation en vigueur, restera nul et de nul effet.
À signaler que sur dix mille cinq cent vingt-cinq (10 525) étudiants sortants, six mille cinq cent quatre-vingt-douze (6 592) sont concernés par le processus.
TAOB