Les Etats-Unis ont épinglé les autorités de la transition guinéenne sur les violations des droits humains. Dans son rapport 2023 sur la situation en Guinée, Washington note des cas d’assassinats arbitraires ou illégaux, des arrestations ou détentions arbitraires, des problèmes graves liés à l’indépendance du pouvoir judiciaire, l’ingérence arbitraire ou illégale dans la vie privée, des restrictions graves à la liberté d’expression et des médias, y compris la violence ou des menaces de violence contre des journalistes, la censure et les menaces d’application de la législation relative à la diffamation criminelle etc.

Affiches Guinéennes vous propose ci-dessous un extrait du rapport :

« Il a été recensé, de manière crédible, des problèmes importants en matière de droits de l’Homme, y compris : des assassinats arbitraires ou illégaux, voire des exécutions extrajudiciaires ; la torture ou des traitements ou peines cruels, inhumains ou dégradants de la part des autorités ; des conditions de détention difficiles et mettant la vie en danger ; des arrestations ou détentions arbitraires ; des prisonniers ou des détenus politiques ; des problèmes graves liés à l’indépendance du pouvoir judiciaire ; l’ingérence arbitraire ou illégale dans la vie privée ; la répression contre les membres de famille pour des infractions présumées commises par un parent ; des restrictions graves à la liberté d’expression et des média, y compris la violence ou des menaces de violence contre des journalistes, la censure et les menaces d’application de la législation relative à la diffamation criminelle ; l’ingérence substantielle dans la liberté de réunion pacifique ; les restrictions à la liberté de circulation et de résidence sur le territoire d’un État et au droit de quitter le pays ; l’incapacité des citoyens à changer pacifiquement de gouvernement par le biais d’élections libres et équitables ; des restrictions graves et déraisonnables à la participation politique ; la corruption grave au sein du gouvernement ; la violence sexiste généralisée, y compris les mutilations génitales féminines/excision ; la traite des personnes ; les lois réprimant les relations sexuelles consensuelles entre adultes de même sexe, et les crimes impliquant des violences ou des menaces de violence à l’encontre des lesbiennes, gays, bisexuels, transsexuels, queers ou intersexes.

Le gouvernement n’a pas pris de mesures crédibles permettant d’identifier et de sanctionner les fonctionnaires susceptibles d’avoir commis des violations des droits de l’Homme, que ce soit au sein des forces de sécurité ou dans d’autres secteurs gouvernementaux. »

Daouda Yansané