La PCUD exige la mise en liberté immédiate et sans conditions de son Président et de tous les autres combattants arrêtés lors des manifestations pacifiques contre le 3ème mandat.
Suite à la condamnation des membres du FNDC dont Abdourahamane SANO, Président de la PCUD, se référant aux instruments juridiques auxquels la Guinée a souscrit librement notamment aux niveaux régional et international, et en se basant sur l’article 10 de la Constitution qui consacre la liberté d’associations, de manifestation et de cortège, le Comité de Coordination de la PCUD condamne avec la plus grande fermeté ces décisions qui n’honorent pas la justice guinéenne.
Par la même occasion, la PCUD remercie les citoyennes et citoyens de Conakry et de l’intérieur du pays, de la grandiose mobilisation dont ils ont fait montre lors de la marche du jeudi 24 octobre, en vue d’exprimer leur opposition au projet de 3ème mandat et exiger la libération des personnes arrêtées et réclamer justice pour toutes les victimes lors des manifestations.
Elle félicite les populations pour le sens élevé de responsabilité et le caractère républicain ayant caractérisé la marche pacifique du jeudi 24 octobre 2019.
Cependant, elle déplore et condamne les multiples violations des droits de l’Homme perpétrées sur des citoyens guinéens lors des manifestations précédentes et demande qu’une enquête indépendante soit diligentée afin de faire toute la lumière sur les exactions. Elle présente ses condoléances aux familles des victimes et souhaitent prompt rétablissement aux blessés.
La PCUD exige la mise en liberté immédiate et sans conditions de son Président et de tous les autres combattants arrêtés lors des manifestations pacifiques.
La PCUD réitère son engagement au sein du FNDC dans son combat pour la défense des acquis démocratiques et des libertés publiques en Guinée.
Ensemble, unis et solidaires, nous vaincrons !
Vive la démocratie !
Prêts pour la défense des acquis démocratiques.
Conakry, le 25 octobre 2019