C’est vraiment pathétique. Et quelle que soit la rhétorique qu’on peut avoir, il est difficile de pouvoir bien décrire le spectacle ahurissant auquel se sont  livrées la directrice générale du port autonome de Conakry et son adjointe.

La directrice Hawa et son adjointe Aïssata Aribot qui ont été contraintes d’être présentes à une assemblée générale convoquée par les travailleurs pour des fins d’explications du contenu de la convention signée par l’Etat et une société turque, avaient l’occasion de rassurer, mais elles ont  déçu.

Au lieu de les persuader, elles ont plutôt renforcé la conviction des travailleurs selon laquelle la convention de concession du port est une sérieuse menace contre leurs emplois. « J’ai signé, elle a cacheté », a notamment dit Hawa Kéita démenti par la suite par son adjointe.

Après la confession en public des dirigeantes du port qui ont donné l’impression de tout ignorer du fameux contrat, plus doute  autour de son désastre. Il est plus qu’évident que ce contrat est une pure l’illusion vendue au peuple.

Avec Hawa Kéita et Aïssata Aribot l’espoir n’est plus permis. Ce qu’attend désormais l’opinion  est  le sort qui leur sera réservé.

Mohamed Camara