Les choses s’empirent vite dans la crise qui mine la cour constitutionnelle de la République de Guinée.
La motion de destitution engagée par les conseillers de cette juridiction contre leur président aboutie ce mercredi 12 septembre à son effet.
Après la signature d’une lettre de défiance contre Kélèfa SALL, les frondeurs ont finalement décidé de passer outre pour annoncer dans un arrêt la destitution de leur président.
Sur les 9 conseillers composant la Cour Constitutionnelle, 8 sont partant de la décision comme disent-ils de la majorité souveraine.
Aussitôt, la copie de l’arrêt de destitution du président est transmise à l’Assemblée Nationale.
« La Cour Constitutionnelle constate et déclare l’état d’empêchement de Monsieur Kélèfa Sall d’exercer la fonction de président de la Cour Constitutionnelle et ordonne que le vice président assure l’intérim ».
Puisque ce n’est pas tout, il est noté dans l’arrêt que l’institution « ordonne l’organisation de l’élection du président de la Cour constitutionnelle dans un délai de 15 jours ».
De même, elle ordonne la notification du délibéré au président de la République et au président de l’Assemblée Nationale ainsi que sa publication au Journal Officiel de la République transcription dans les registres.
Thierno Amadou Oury BALDE