La cellule balai citoyen a qualifié de rébellion les agissements de certains conseillers de la cour constitutionnelle qui veulent destituer le président de ladite institution Kélefa Sall pour mauvaise gestion. C’était à l’occasion d’une conférence de presse animée le jeudi 13 septembre, à son siège à coleah.
Pour Sékou Koundouno, administrateur général de la cellule balai citoyen, cette idée de vouloir destituer Kélefa SALL ne repose sur aucune légalité : « Nous allons nous mobiliser pour barrer la route à ces rébellions de la République qui veulent détruire notre acquis démocratique. Leur ambition Machiavélique ou Stalinienne ne passera pas. Ils ne disposent d’aucun droit pour destituer le président de la cour constitutionnelle Kelefa Sall. Et s’ils vont le faire, ce sera au prix de notre vie ».
Selon l’activiste, sa structure usera de tous les moyens légaux pour empêcher cette dérive démocratique.
Aux conseillers de cette cour, il déclare, « ils vont marcher sur nos cadavre avant de destituer Kelefa Sall, ça, je leur préviens ».
Par ailleurs, la cellule balai citoyen a fait la lecture d’un mémorandum dans lequel il a été relevé plusieurs démarches illégales qu’auraient utilisé les conseillers de cette institution.
La cellule demande par ailleurs, la mobilisation sociale contre la rébellion orchestrée à l’égard du président de la cour constitutionnelle Kélefa Sall et exige le respect la constitution de la République. « La cellule Balai citoyen met en garde toute personne qui tenterait d’empêcher Kelefa Sall d’accéder à son bureau », a menacé Sekou Koundouno.
Toutefois rappelle-t-il, « l’article 84 aliéna 2 de la loi L06 sur la cour constitutionnelle, dispose qu’en aucun cas on ne peut démettre Kelefa Sall sauf en cas de parjure, c’est à dire lorsqu’il a violé son serment ou lorsqu’il est condamné par une juridiction».
MS