La destitution du président de la cour constitutionnelle, Kélèfa Sall est toujours d’actualité en Guinée. Après les déclarations des ONG, Associations et des acteurs politiques condamnant cet acte, l’OGDH a, à son tour animé une conférence de presse ce lundi 17 septembre 2018, à la maison des journalistes de Guinée pour éclairer la lanterne de l’Opinion nationale et internationale sur ce sujet.
Selon Me Fréderic Loua, avocat à la cour et président de l’ONG les Mêmes droits pour tous, l’arrêt rendu par les huit conseillers de la cour annonçant la destitution du président Kélèfa Sall ne comporte pas la signature du greffier de la cour Me N’daye Kaba.
D’après l’avocat, le greffier n’a jamais pris part à cette réunion des huit conseillers frondeurs.
Et pire que tout ça, ajoute Me Loua, c’est un procès verbal de réunion qui a été transformé en arrêt par ces conseillers. « Il n’a aucune valeur juridique et qu’on ne peut pas l’opposer aux guinéens ».
Daouda Yansané