Le président Alpha Condé a ordonné une application rigoureuse des directives qu’il a données dans le cadre de la prévention de la maladie du nouveau coronavirus (Covid-19). Des agents de police qui ont fait de la raquette leur métier trouvent en la décision du Chef de l’Etat guinéen, une occasion en or.
Déployés dans les rues de Conakry pour veiller à une bonne application des instructions du président de la République qui consiste à la limitation des nombres de passagers, nombre d’agents de police sont devenus plus qu’un problème pour les conducteurs de minibus et taxi qu’il soit automobile ou moto.
Au départ, toute voiture qui transporte plus de trois personnes est vidée du surplus de passagers. Egalement pour un minibus qui embarque plus de dix passagers. De même qu’une moto qui transporte plus d’un passage. Depuis le 30 mars, malheureusement, les réfractaires à ces principes sont durement taxés.
Etant donné qu’il n’y a pas d’amende officielle, chaque réfractaires aux directives du Chef de l’Etat est frappé conformément à la valeur de son engin. De sources sures, ces concussions varient de 100 000 à 200 000 francs guinéens.
En réunion, les responsables des services de police n’ont cependant pas évoqué la pénalisation de la violation des instructions du Président Alpha Condé. Ce qui a dit et qui devrait être fait à la longue, c’est l’immobilisation des engins de ceux qui ne respecteront pas les mesures. Le moment est donc opportun pour ces responsables de sévir contre ces raquetteurs qui ternissent l’image de la police.
Heinan Condé