
Les violences enregistrées dans la journée du mardi 12 mai, dans la préfecture de Coyah et la sous-préfecture de Kamsar, laissent derrière elles plusieurs cas de morts et blessés sans compter les dégâts matériels importants.
Face à cette recrudescence de tensions, le gouvernement guinéen menace de sévir contre les fauteurs de troubles. Sans annoncer des chiffres pour établir le bilan macabre des événements, le ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation déplore les incidents et appelle à la retenue.
« Malgré l’intervention des forces de l’ordre, précédée par des appels au calme, ces mouvements ont causé des dommages importants. Des cas de mort et de blessé, ont été enregistrés malheureusement, aussi bien dans le rang des manifestants que celui des forces de l’ordre. On a noté également, des dégâts matériels importants. Le domicile du maire de Kamsar incendié, le commissariat central de Coyah, les postes de police et de gendarmerie de Manéah vandalisés. Des véhicules d’intervention dont des ambulances, saccagés. Le gouvernement invite tous les manifestants à la retenue, présente ses condoléances aux familles éplorées et souhaite prompt rétablissement aux blessés. En tout état de cause, toutes les personnes qui seront tenues responsables de ces troubles, répondront de leurs actes, devant la loi », a-t-il déclaré à la télévision nationale.
Plus loin, le Général Bouréma Condé, ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation rassure que « la prise de mesures restrictives de déplacement de Conakry pour l’intérieur du pays des citoyens, n’a rien d’exceptionnel comparée au reste du monde, pour isoler Conakry et éviter la dissémination du Covid-19 qui ne cesse d’endeuiller des familles dans la capitale ».
Thierno Amadou Oury BALDE