Après sa mise en place à kindia, le Syndicat National de l’éducation (S.N.E) était devant la presse ce mardi 25 septembre 2018 pour expliquer les raisons qui ont prévalu à sa création et son objectif.

Pour le secrétaire général  Michel pépé BALAMOU, le SNE est crée dans le but d’alerter  le pouvoir sur les maux dont souffrent  l’éducation guinéenne, surtout interpeller l’Etat à valoriser les conditions de vie des enseignants.

Dans son discours, le secrétaire général a mis un accent particulier sur la précarité du système éducatif guinéen, notamment la mauvaise condition de travail, le manque de formation. « Quand vous entendez certains enseignants parlés le français, tu auras de la migraine. Donc, la formation est nécessaire », dit-il.

Cette nouvelle  structure syndicale compte intégrer dans sa plate forme revendicative, les difficultés dont souffrent les enseignants surtout ceux du privé. Dans cette plate forme, le Syndicat National de l’éducation (S.N.E) demande à l’Etat l’amélioration des conditions de vie des enseignants notamment les logements, le traitement sanitaire et la mise en place d’un plan de carrière bien conçu pour les enseignants.

Parlant de la manipulation, Michel pépé BALAMOU dira que leur structure est loin d’être   corrompue. Par contre, il y en à qui roule dans une voiture  luxe de RV4 avec des privilèges.

Concernant les 8 millions réclamés par le SLECG d’Aboubacar Soumah, le secrétaire général du (S.N.E) répond : « On a fait 3 mois pour avoir une augmentation de 500.000fg, on mettra combien de temps pour obtenir les 8 millions ? »

Il conclu en disant : « qu’on ne va pas en guerre pour toujours gagner, mais  il faut préparer les syndiqués à cette logique ».

Mamourou Sonomou