
L’actuel ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement Papa Koly Kourouma, a dans une sortie médiatique a brisé son silence au sujet de la falsification de la Constitution et de la menace de reprise des manifestations politiques dans son pays.
Par rapport à l’incompatibilité qui pourrait exister entre le projet de constitution soumis au référendum et le texte publié au journal officiel le 14 avril dernier, l’ancien allié de l’opposition républicaine qu’il a boudé au profit de la mouvance présidentielle, ne trouve pas de fondement pouvant conduire à l’invalidation du scrutin référendaire du 22 mars dernier. Mais a-t-il laissé entendre, l’œuvre humaine n’est jamais parfaite. « la rédaction d’une nouvelle constitution correspond à un processus. Il y a d’abord un avant-projet de constitution qu’on présente au peuple de Guinée, ensuite il y a le projet qui naît, qu’on discute, qu’on amende, qu’on propose au peuple pour que celui-ci l’adopte en toute connaissance de cause. Nous sommes en présence de plusieurs moutures. L’œuvre humaine n’est jamais parfaite. Il peut arriver qu’une des moutures soit présentée en lieu et place de la mouture définitive. Jusqu’à ce que le ministère de la Justice qui était en charge de la conduite du processus se prononce, moi j’estime que le travail a été bien fait et ils seront en mesure de nous expliquer s’il erreur il y en a eu, pour qu’on puisse corriger dans les brefs délais. Ce qui n’affecte nullement pas l’adoption de cette nouvelle constitution », a-t-il déclaré en marge de la signature le week-end dernier, de la charte de la CODECC, Coalition Démocratique pour le Changement dans la Continuité, une organisation qui remplace désormais la CODENOC.
S’exprimant sur les éventuelles manifestations lancées par les opposants d’Alpha Condé, le membre fondateur de la nouvelle organisation pour la Continuité du régime condé indique n’avoir pas froid aux yeux : « ces menaces de manifestations du FNDC ne nous font pas trembler même les cheveux. On se connaît, on a été sur le terrain ensemble, on connaît leur résultat ».
Pour le moment a-t-il précisé, « nous ne sommes pas dans une position de manifester à cause de cette pandémie. Et pour le respect des décisions des autorités sanitaires, nous pensons que l’heure n’est pas à une manifestation ».
la rédaction !