Alors que la rentrée scolaire de cette année est fixée ce mercredi 03 Octobre sur toute l’étendue du territoire national par les autorités en charge de l’éducation, le SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée) fait aussi sa danse en entrant en grève. Conséquences, les écoles publiques sont désertes en termes d’élèves et d’enseignants.

Dans plusieurs établissements d’enseignement privé aussi, la reprise des cours a du mal à être une réalité. Le constat que nous pouvons dresser dans ces institutions, c’est le faible taux d’inscription et de réinscription des élèves et y compris le manque de préparation.

Rares sont les écoles surtout privées qui ont accueilli avec cette ouverture morose, des élèves dans les salles de classe. Cependant, dans les établissements publics, les enseignants semblent avoir répondu à l’appel du secrétaire général du SLECG Aboubacar Soumah.

De l’autre côté, les parents d’élèves se plaignent de la conjoncture actuelle relative à la hausse des prix sur le marché par rapport à l’achat des fournitures scolaires et des tenues. Tout comme l’année dernière, la majeure partie d’entre eux préfère attendre l’inscription ou la réinscription de leurs enfants dans les prochaines semaines, en raison bien entendu  du climat social qui règne avec les risque de perturbation de l’année scolaire en cours.

Thierno Amadou Oury BALDE