Après la publication des résultats provisoires du scrutin présidentiel du 18 Octobre dernier, tous les regards sont tournés vers la Cour Constitutionnelle pour statuer sur les contentieux électoraux.
La plus haute juridiction guinéenne en matière électorale, référendaire et constitutionnelle pourrait statuer ce samedi, 7 novembre.
Après la réception des mémoires de réplique du parti au pouvoir le RPG arc-en-ciel qui défend son candidat Alpha Condé déclaré vainqueur de la présidentielle avec 59.5%, selon les résultats de la CENI, la Cour Constitutionnelle devra rapidement rendre son arrêt dans le délai légal. Ce, pour départager les candidats.
A rappeler que quatre (4) des 11 partis d’opposition ont des griefs différents dans leurs requêtes aux fins de contestation devant la Cour Constitutionnelle des résultats provisoires.
Il s’agit de l’ancien premier ministre Cellou Dalein Diallo qui demande l’annulation des PV de centralisation des résultats des circonscriptions électorales de Kankan, Siguiri, Mandiana, Kérouané, Kouroussa et Faranah ainsi que le rétablissement de la vérité des urnes qui selon lui, lui déclare élu avec un minimum de 53,84% des suffrages valablement exprimés.
Ensuite de Dr Makalé Traoré du PACT, d’Ibrahima Abé Sylla de la NGR et Dr Ousmane Kaba du PADES. Ces trois derniers ont ollicité l’invalidation de l’élection à travers son l’annulation pure et simple. Mais il appartiendra à la Cour Constitutionnelle de publier les résultats définitifs du scrutin conformément à l’article 167 du Code électoral qui dispose que : «la Cour constitutionnelle statue dans les trois (3) jours qui suivent la transmission des mémoires. Son arrêt emporte proclamation définitive ou annulation de l’élection ».
Thierno Amadou Oury BALDE