A la fin de ce mois d’octobre, le salaire de plus de 20 mille retraités étaient menacé de gèle à cause de leur absence au dernier recensement biométrique de juillet 2017. Une situation qui inquiète ces personnes du 3ème âge. Sous l’égide de la CNTG, le gouvernement à travers la caisse nationale de prévoyance sociale des agents de l’Etat et la fédération nationale des retraités de guinée sont parvenus à un accord.
La rencontre a abouti à la mise en place d’une commission mixte composée des représentants de la caisse nationale de prévoyance sociale et ceux de la fédération nationale des retraités de guinée. Un travail complexe qui va être coordonné par l’Inspection Générale de l’Administration Publique.
Un délai de 2 mois est accordé aux retraités retardataires de justifier leur absence.
Selon le Directeur Général de la caisse nationale de prévoyance sociale, Mohamed Lamine COUMBASSA, l’accord vise essentiellement à permettre à cette catégorie de personnes qui pour la plupart se trouve dans des conditions de vie difficile, de leur donner une 2ème chance.
« Nous avons accordé 2 mois moratoires, pendant cette période, nos représentants dans les différentes préfectures du pays, vont travailler avec le bureau des retraités de Guinée pour nous permettre d’avoir un fichier propre », a t- il insisté.
A l’issue de ce contrôle physique des retraités, le gouvernement pourrait détecter plusieurs cas de fictifs et reverser dans les caisses de l’Etat plusieurs milliards de fg. L’idée après l’assainissement du fichier des pensionnés est d’améliorer les conditions de vie de cette couche vulnérable.
La Cellule de Communication du Gouvernement