La Chasse aux sorcières se multiplie contre des opposants en Guinée-Conakry où des arrestations et détentions sont devenues le quotidien des adversaires du pouvoir en place, depuis le début du combat contre un troisième mandat en faveur d’Alpha Condé.
Après l’incarcération d’Ousmane Gaoual Diallo, Chérif Bah, Cellou Baldé, Abdoulaye Bah, Etienne Soropogui au lendemain de la présidentielle du 18 octobre sans oublier les cas d’Oumar Sylla alias Fonikè Mengué et de Souleymane Condé, c’est un autre leader d’opinion de l’UFDG qui paye les frais. Il s’agit de Mamadi Condé alias Madic 100 frontières.
Accusé “d’atteinte aux intérêts de l’État, injures, menaces, xénophobie, racisme …, ce dernier a été placé sous mandat de dépôt ce jeudi, 26 novembre à la maison centrale de Conakry après trois semaines de garde à vue. Ce qui aux yeux de ses avocats à l’image Me Salifou Béavogui, semble inacceptable : « Madic 100 frontières a été déféré aujourd’hui et placé sous mandat de dépôt par de doyen des juges d’instruction bien que ses droits les plus élémentaires sont violés au cours de l’enquête policière. Il a passé près de trois semaines en garde à vue ce qui est inacceptable ».
TAOB