Alors que l’opposition projette une manifestation ce mardi 23 octobre sur l’autoroute Fidèle Castro, les autorités locales brandissent un interdit en raison de la crise politique et sociale.
La lettre d’information adressée aux responsables de la Commune Urbaine de Matoto par les leaders de l’opposition dont son chef de file Cellou Dalein Diallo, n’a pas obtenu une suite favorable.
Pour motifs, les autorités communales justifient l’inopportunité de la marche par la grève des enseignants et les problèmes relatifs au processus d’installation des exécutifs communaux. Sur ce, la mairie de Matoto se préoccupe de la sécurité des citoyens et de leurs biens et invite les aux organisateurs de sursoir leur marche.
« Nous avons reçu la lettre d’information de la marche à temps, mais nous ne l’avons pas autorisé pour deux motifs fondamentaux. Le premier, nous sommes confrontés à la situation de l’insécurité scolaire au niveau des établissements. Même avant-hier, on nous a alerté pour dire que des gens veulent envahir les différents établissements pour sortir les élèves qui veulent suivre les cours. La sécurité est déployée depuis 03heures du matin pour éviter que des loubards viennent assiéger les établissements », a déclaré dans la presse le secrétaire général de la mairie de Matoto.
Parlant du second motif d’interdiction de la marche de l’opposition républicaine, la commune a par la voix de Sékou Conté fait recours à l’installation des exécutifs locaux : « Nous voulons faire ce processus de façon apaisée. Pour toutes ces raisons, nous n’avons pas trouvé d’opportunités d’autoriser la marche demain surtout. On leur a demandé de sursoir. Parce qu’il ne nous est pas possible de sécuriser les deux activités à la fois. Nous accordons la priorité d’abord à l’éducation qu’à autre chose ».
Reste à savoir si l’opposition pourra-t-elle se soumettre à cette décision de la collectivité locale de Matoto.
Affaire à suivre !
Thierno Amadou Oury BALDE