L’Université de Buenos Aires en Argentine remporte le 8e Concours de procès fictif en espagnol de la Cour pénale internationale
Le 9 décembre 2020, l’Université de Buenos Aires a remporté la 8e édition du Concours de procès fictif de la Cour pénale internationale (CPI), version espagnole. L’Université Alberto Hurtado (Chili) et l’UNAM ACATLAN (Mexique) ont remporté respectivement les deuxième et troisième places. L’équipe gagnante est composée de Fátima López Verde, Tatiana Chelli, Delfina Lladó et Laura Gabriela Hinojosa.
Dix-neuf équipes d’Argentine, du Chili, de Colombie, du Mexique, du Pérou, d’Espagne et du Venezuela ont participé au concours de procès fictif de cette année sur le droit applicable et la jurisprudence de la CPI. Les équipes se sont affrontées concernant une affaire fictive, présentant des plaidoiries dans les rôles du Bureau du Procureur, de la Défense et des Représentants légaux des victimes.
En raison de la pandémie de Covid-19, le 8e Concours de procès fictif de la CPI en espagnol n’a inclus qu’une phase écrite. Les mémoires des trois équipes ayant obtenu les notes les plus élevées ont été remis à un jury international composé de l’ancienne juge de la CPI Sylvia H. Steiner, présidente, du juriste de la CPI Juan Pablo Calderón Meza et du juriste de la Coalition pour la CPI Ricardo Izquierdo. Sur la base de ces mémoires, le jury international a décidé quelles équipes venaient aux première, deuxième et troisième places.
La 8ème édition du concours de procès fictif en espagnol est organisée par l’Institut ibéro-américain pour la paix, les droits de l’Homme et de la justice internationale (IIH), avec le soutien institutionnel de la Cour pénale internationale.
Dans le cadre du programme qu’elle consacre aux milieux universitaires, la CPI soutient l’organisation de concours de procès fictifs en anglais, en chinois, en espagnol et en russe, et envisage d’en soutenir également l’organisation en arabe et en français à l’avenir. Ces initiatives jouent un rôle fondamental pour susciter dans les milieux universitaires de l’intérêt pour le travail de la Cour et pour mieux faire connaître et respecter le droit international pénal.