La mort en détention de Roger Bamba, un des communicants du principal parti d’opposition dirigée par Cellou Dalein Diallo, continue de susciter de vives indignations en Guinée et à l’extérieur du pays.
Après les Etats-Unis d’Amérique, c’est l’Union Européenne qui monte au créneau contre les conditions de détentions dans les prisons guinéennes, avant d’interpeller les autorités à la mise en œuvre des enquêtes pour faire la lumière sur les circonstances de la mort de l’opposant Roger Bamba.
Dans une déclaration consultée par notre rédaction ce samedi, 19 décembre, l’Union Européenne plaide pour la libération des détenus politiques et considère le respect de l’État de droit comme un axe prioritaire du nouveau mandat.
« Le militant politique guinéen du parti d’opposition UFDG, M. Roger Bamba, qui se trouvait en détention préventive depuis le 10 septembre dans la maison d’arrêt centrale de Conakry, est décédé le 17 décembre après son transfert à l’hôpital.
Il s’agit du troisième décès d’opposants politiques détenus en Guinée, après ceux d’Ibrahima Sow et de Mamadou Lamarana Diallo, intervenus ces deux derniers mois.
L’Union européenne exprime ses sincères condoléances à la famille de M. Bamba. Elle exhorte les autorités guinéennes à diligenter une enquête indépendante pour élucider les causes de son décès. L’Union européenne considère le respect de l’État de droit comme un axe prioritaire du nouveau mandat présidentiel, et plaide pour la libération des détenus politiques », a indiqué la porte-parole de l’UE Nabila Massraly dans une déclaration publiée le vendredi 19 décembre 2020.
Thierno Amadou Oury BALDE