Cette audience qui s’est s’ouverte enfin ce mercredi, 23 décembre, a été consacrée sur la fixation du montant de la consignation et les exceptions soulevées antérieurement.
En présence des prévenus Moussa Moïse Sylla et Ibrahima Sory Troré et leurs avocats, le tribunal de première Instance de kaloum renvoyé le dossier au 11 janvier 2021, a constaté affichesguineennes.com.
Mais en avant que cette décision ne soit prise, les parties au procès ont été entendues.
En maintenant sa position, le procureur de la république près la juridiction compétente dit avoir transmis des lettres de permission à la HAC pour la convocation des journalistes accusés poursuivis pour diffamation au préjudice de l’actuelle ministre Zénab Nabaya Dramé, au sujet du présumé détournement de 200 milliards de francs guinéens au département de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Mais pour la partie civile, le ministère public est allé vite en besogne en demandant de récuser la procédure avant la fixation de la caution. Ce que le parquetier Alpha Sény Camara n’a pas du tout digéré alors que selon lui celui le présumé coupable du détournement reste pour l’instant non identifié.
«Je ne peux pas, pendant que je suis en train de rechercher un présumé coupable d’un détournement, engager une autre procédure. Je vous prie de rejeter purement et simplement cette proposition de la partie civile. Il est hors de question que cette procédure soit reçue ici. J’avais ouvert une information judiciaire. Je cherche donc la personne qui est susceptible d’avoir détourné de l’argent », a rétorqué le procureur.
S’agissant des frais de la consignation, la défense a proposé 200.000.000 GNF, contrairement à la partie civile qui a émis la proposition de 1.000.000 GNF.
Finalement, le tribunal accepte le payement de la caution d’une valeur d’un million de francs guinéens.
A noter que la juridiction va se prononcer le 11 janvier 2021 pour le démarrage dit-on, du procès après l’examen de la demande du parquet qui soutient avoir déclenché l’action publique, bien avant le dépôt d’une citation directe par la plaignante.
Thierno Amadou Oury BALDE & Daouda Yansané