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Les auteurs des violations des droits humains sont visés par les occidentaux. Des rapports des ONG de défense des droits humains, vont sortir les États-Unis d’Amérique et  l’Union Européenne de la diplomatie douce pour prendre des sanctions contre les bourreaux où qu’ils soient dans le monde et quelque soit leur  statut. Ce, pour dissuader les abus futurs à l’échelle mondiale.

En Afrique généralement, la violation des droits humains est devenue monnaie courante sous le regard complaisant  de ses dirigeants. Par exemple, dans le pays  d’Alpha Condé, des arrestations, parfois  des kidnappings d’opposants et de détentions arbitraires font souvent  l’actualité.  Conséquences, la Guinée ne figure pas parmi les bons élèves en matière de respect des droits humains surtout ces dix dernières années.

A propos des actions envisagées par les occidentaux contre les pays où les abus et autres formes d’atteintes des droits humains  sont perceptibles sur le terrain, on retrouve des sanctions rigides.  Il en ainsi du programme de sanctions Global Magnitsky des États-Unis contre les acteurs corrompus et les auteurs de violations des droits de l’homme dans le monde.

Washington à travers son secrétariat d’Etat, a dans un communiqué récemment publié, annoncé sa volonté de passer à la vitesse supérieure :  « les États-Unis utilisent ces sanctions avec les autorités de restriction des visas 7031 (c) du Département d’État pour promouvoir la responsabilité et dissuader les violations des droits de l’homme et la corruption dans le monde ».

Dans cette bataille, les États-Unis ne sont pas seuls. Avec l’implication du Royaume-Uni, la première puissance mondiale   se frotte les doigts. « Nous félicitons le Royaume-Uni pour les mesures qu’il a prises dans le cadre de son programme mondial de sanctions pour les droits de l’homme. Au total, les États-Unis et le Royaume-Uni ont désigné 37 acteurs au cours des 48 dernières heures pour corruption ou violations graves des droits de l’homme », a précisé le département d’Etat.

Côté Union Européenne, un arsenal juridique a été adopté le 7 Décembre 2020. Il fixe  le  « régime global de sanctions » relatives aux violations des droits de l’homme. Ce, pour identifier et sanctionner les individus, les entités et les organes y compris les acteurs étatiques et non étatiques, responsables impliqués ou associés à de graves violations et abus des droits de l’homme dans le monde, où qu’ils se produisent.

Avec l’adoption de cet instrument de prévention et de répression, toutes formes de génocide, crimes contre l’humanité et autres violations ou abus graves des droits de l’homme comme les arrestations ou détentions arbitraires, ne seront pas tolérées par les  États membres de l’UE.

« L’Europe aura un partenaire indéfectible aux États-Unis pour ce programme et nous encourageons l’UE à adopter ses premières désignations dès que possible. Les États-Unis continueront de rechercher d’autres alliés et partenaires pour utiliser tous les outils dont nous disposons pour refuser aux auteurs de violations des droits de l’homme l’accès aux systèmes financiers américains et internationaux », a indiqué la note du département d’Etat Américain.

TAOB