La Cour de justice de la CEDEAO a investi 345.126 dollars US dans l’acquisition de l’infrastructure technologique virtuelle qui lui permettra de faire face au défi de la pandémie Covid-19 grâce à la numérisation de ses processus et à la conduite de sessions virtuelles de la Cour, le président de la Cour a dit.

Le juge Edward Amoako Asante a déclaré dans un message de bonne volonté à l’ouverture de la session virtuelle 2020 du Parlement de la CEDEAO le mercredi 13 janvier 2021 que le déploiement de la technologie virtuelle a permis à la Cour de fonctionner de manière optimale en toute sécurité malgré la pandémie qui fait rage sessions physiques du tribunal problématiques.

Il a déclaré que les dépenses avaient été engagées pour l’achat de matériel de vidéoconférence et de matériel connexe après les perturbations initiales des fonctions judiciaires de la Cour, qui ont affecté soixante affaires dont l’audience et le jugement étaient prévus au cours du premier trimestre de 2020.

«La Cour a réalisé que dans un monde post-Covid-19, il était impératif de migrer vers l’infrastructure technologique virtuelle afin de continuer à jouer son rôle», a déclaré le Président aux parlementaires régionaux lors de la deuxième session ordinaire du Parlement pour 2020.

Le juge Asante a également déclaré que la Cour devait aligner son orientation de pratique sur la réalité de la technologie virtuelle qui, avec le déploiement de la technologie, a abouti à un traitement efficace et ininterrompu des affaires, à une amélioration du délai d’exécution des audiences de la Cour et à une amélioration générale la gestion des dossiers.

Ses autres avantages, a-t-il ajouté, comprennent des économies sur les frais juridiques comprenant les billets d’avion pour les plaideurs, les agents, les avocats et les témoins ainsi que les frais de logistique et d’hôtel tout en éliminant les contacts personnels entre la magistrature et les avocats, agents, plaideurs et témoins avec les risques d’infection associés.

Le président a exhorté les parlementaires, qui examinent le budget de la Communauté au cours de la session d’une semaine, à soutenir la proposition de la Cour de renforcer sa capacité informatique afin de lui permettre de faire face à l’impératif de ressources humaines du déploiement de la technologie virtuelle.

«Ce faisant, ils apporteront une contribution importante à la survie et au fonctionnement de la Cour tout en protégeant les énormes fonds communautaires qui ont été investis dans l’infrastructure technologique virtuelle qui est devenue le fil conducteur de ses opérations», a-t-il conclu.

A suivre !