Les autorités guinéennes viennent à nouveau d’être interpellées sur les conditions de détention en milieu carcéral suite à la mort en prison du jeune militant de l’UFDG, Mamadou Oury Barry.
Après les États-Unis, à travers son Ambassade basée à Conakry, l’Union européenne à son tour interpelle les autorités guinéennes sur les conditions de détention en milieu carcéral suite à la mort en prison du jeune militant de l’UFDG, Mamadou Oury Barry.
Lisez plutôt, la déclaration de Nabila Massralila, présidente de la commission européenne .
Monsieur Mamadou Oury Barry est décédé le 16 janvier alors qu’il était incarcéré à la prison centrale de Conakry.
Cet événement rallonge la liste des opposants politiques décédés en détention en Guinée ces derniers mois. Ces faits, répétés, mettent en évidence les dysfonctionnements du système pénitentiaire et de l’appareil judiciaire guinéen.
L’Union européenne appelle les autorités guinéennes à remédier à cette situation et à ce que la justice puisse pleinement s’exercer sur la base d’enquêtes menées en toute indépendance. Le droit à un procès équitable et à la dignité pour les détenus fait partie intégrante des Droits de l’Homme à laquelle l’Union européenne est indéfectiblement attachée ainsi qu’à la liberté d’association, d’expression et de manifestation.
Transcris par TAOB