Cette information, nous venons de l’obtenir d’une source concordante.
Alors qu’ils cherchaient à rallier Conakry pour renforcer la défense de leurs clients incarcérés dans la maison centrale de Coronthie sise à Kaloum, Maîtres Patrick KLUGMAN et Ivan TEREL n’ont finalement pas pu obtenir de visas.
Les avocats français de Ibrahima Chérif Bah, Etienne SOROPOGUI, Ousmane Gaoual Diallo et compagnie, ont annoncé la saisine des instances internationales compétentes, pour faire observer leur droit.
Dans leur sortie ce jeudi 28 janvier 2021, ils ne sont allé du dos de la cuillère, pour fustiger l’attitude des autorités guinéennes : « Le 14 décembre 2020, nous faisions état de notre souhait de nous rendre au plus vite à Conakry pour participer à la défense de Monsieur Ibrahima Chérif BAH, de Messieurs Ousmane Gaoual DIALLO, Etienne SOROPOGUI, Abdoulaye BAH et Mamadou Cellou BALDE afin de déterminer si les poursuites lancées contre eux obéissent à des considérations autres que politiques. Rappelons qu’ils sont incarcérés depuis près de trois mois désormais. En dépit de nos démarches, aucune autorisation ne nous a été accordée et nous n’avons pas été en mesure de nous rendre sur place afin d’exercer pleinement notre mandat de défense ».
Dès lors, Maîtres Patrick KLUGMAN et Ivan TEREL exigent le respect des engagements internationaux auxquels la Guinée a souscrit en matière des droits de l’Homme : « nous n’avons donc d’autre choix que de saisir sans délai les instances internationales compétentes de ces violations graves des droits élémentaires de nos clients pour que soit rappelé au gouvernement Guinéen le respect des engagements internationaux pris en matière de respect des droits de l’homme et plus particulièrement le droit à un procès juste et équitable et la garantie de l’effectivité des droits de la défense ».
TAOB