Addis-Abeba, le 26 janvier 2021 (CEA) – Le milieu des affaires zimbabwéen a été priée de profiter des opportunités créées par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) pour pénétrer les marchés africains en dehors de ses zones commerciales traditionnelles.

L’Expert en commerce, de la Commission de l’Union africaine, Willie Shumba, a donné des conseils lors d’un webinaire sur la manière dont les opérateurs du secteur privé au Zimbabwe peuvent bénéficier du bloc commercial à l’échelle du continent.

Ils devront regarder au-delà de la Communauté de l’Afrique de l’Est (CAE), du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (COMESA) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) et accéder aux opportunités ailleurs sur le continent, déclare-t-il.

Le gouvernement a créé un régime leur permettant de se concentrer sur tout le continent au-delà des pays avec lesquels ils commercent depuis les années 1960, affirme M. Shumba.

« Vous pouvez penser que vous n’avez rien à voir avec le Mali, rien à voir avec la Sierra Leone, rien à voir avec la Côte d’Ivoire, mais si vous connaissez le marché, vous découvrirez peut-être que vous avez un créneau pour votre produit dans ce pays », dit-il.

Alors que la zone commerciale a ouvert le continent aux hommes et femmes d’affaires zimbabwéens, il déclare que la libéralisation s’accompagne également de la concurrence des opérateurs des autres pays.

L’Accord est entré en vigueur le 30 mai 2019, un an et un mois après la signature du traité, après avoir été ratifié par 22 pays – le nombre minimum requis pour que le traité prenne effet, affirme M. Muchanga, qui a attribué la réalisation à « beaucoup d’engagement politique très élevé de la part des chefs d’État et de gouvernement ».

Les échanges devaient débuter le 1er juillet 2020, mais ont été reportés de six mois en raison de la pandémie de COVID-19. Le traité de la ZLECA a été signé par 54 pays sur 55, laissant l’Érythrée comme le seul pays à l’avoir toujours pas signé.

La ZLECA vise à créer la plus grande zone de libre-échange au monde avec le potentiel de rassembler plus de 1,2 milliard de personnes avec un PIB de plus de 2 500 milliards de dollars et inaugurer une nouvelle ère de développement.

Par le biais de son Centre africain pour la politique commerciale, la CEA travaille avec la CUA et les États membres pour approfondir l’intégration commerciale de l’Afrique et mettre efficacement en œuvre l’Accord par le biais d’un plaidoyer politique et de l’élaboration de stratégies nationales.

La CEA travaille également en étroite collaboration avec le Centre du commerce international (ITC), la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) et une sélection d’experts en commerce indépendants avec le soutien financier de l’Union européenne (UE) pour soutenir la mise en œuvre de la ZLECA à travers le continent.