Le tribunal de première instance de Mafanco a renvoyé le dossier au 22 février prochain le dossier opposant le journaliste Mohamed Mara au président du mouvement Lambésanyi Cheick Ahmed Fofana, plus connu sous le pseudonyme « Sheick Affan ».
La décision du report de l’audience rendue publique lundi, 15 février 2021, par la juridiction compétente, n’a pas été du goût des parties au procès. L’avocat du plaignant Mohamed Mara, se dit être surpris et consterné par ce report, alors qu’il est venu de la France pour uniquement défendre la cause de son client. Selon Me Alpha Yaya Dramé, il y a un eu un cafouillage dans l’enrôlement de cette affaire.
« J’ai un sentiment d’incompréhension totale. L’audience est prévue aujourd’hui (15 février 2021, ndlr). Mais il y a eu un cafouillage dans l’enrôlement du dossier », a dénoncé l’avocat de la partie civile.
A l’en croire, le prévenu n’a jamais accepté de recevoir les citations tout comme ses avocats également. « Quoiqu’il en soit, il va falloir à un moment donné ou à un autre qu’il réponde de ses actes. Je ne parle pas de ce qu’il commet par ailleurs, mais de ce qu’il a fait subir à M. Mara. Il en paiera le prix quelle que soit la montagne derrière lui », a indiqué Me Alpha Yaya Dramé dit avoir de preuves suffisantes incriminant le prévenu.
De son côté, Sheick Affan, poursuivi pour diffamation, injures publiques et menace de mort, a exprimé son souhait de voir ce procès tiré son épilogue, car dit-il, il ne se reproche de rien dans ce dossier : « je suis venu répondre en tant que bon citoyen à la convocation faite par la justice. Je m’attendais à qu’on rentre effectivement dans le procès. Moi, je n’ai jamais diffamé ni menacé quelqu’un de mort. Mon souhait est que le droit soit dit et que justice soit faite pour que les Guinéens sachent que Sheick Affan n’est pas celui qu’ils sont en train de dépeindre ».
TAOB