Abdourahmane Sanoh, président de la PCUD, coordinateur du FNDC

« L’arrestation et la détention de membres de l’opposition et d’activistes de la société civile sous de fausses accusations d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État, dans le contexte des élections présidentielles de l’année dernière, sapent gravement les fondements de la gouvernance démocratique ».

Cette déclaration de Michelle Bachelet, Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, est  une réponse au pouvoir  de Conakry dont  le chef de l’exécutif soutenait dans une sortie médiatique  que son régime n’a mis aucun opposant en prison, alors que nombreux   cadres et militants de l’UFDG /ANAD sont détenus à la maison centrale de Coronthie sise à Kaloum.

Alors que la représentante des Nations-Unies aux droits de l’Homme appelle les autorités guinéennes  « à libérer toutes les personnes détenues pour avoir exercé leurs droits à la liberté d’expression, de réunion pacifique et de participation, et à garantir des procès équitables aux personnes accusées d’infractions pénales » , le FNDC par la voix de son coordinateur général Abdourahmane Sanoh prend acte de cette déclaration.

Dans une  sortie ce samedi, 27 février 2021, la première personnalité de la coalition mixte anti-troisième mandant en Guinée, a multiplié ses appels  envers l’ONU qui  a exigé des autorités «  l’accélération des procès des détenus de droit commun » et l’amélioration de leurs conditions alimentaires et sanitaires.

« Au regard de la banalisation de la vie humaine et de l’impunité absolue qu’entretiennent les autorités guinéennes, si  aucune sanction vigoureuse n’est prise contre les responsables des graves violations des droits de l’homme commises pendant les manifestations sociopolitiques contre la violation de la Constitution guinéenne, la situation continuera d’empirer sous le régime imposé par un clan mafieux », a lancé Abdourahmane Sanoh.

TAOB