« Depuis le 5 mai 2016, un décret a été pris qui légifère sur les personnes et les services habilités à utiliser des sirènes et des gyrophares. Il s’agit du président de la République, du président de l’Assemblée nationale, du ministre de la Défense nationale, du ministre de la Sécurité et de la protection civile, des Chefs d’Etat-major des armées, du haut commandement de la gendarmerie nationale, du Directeur de la police nationale, du Directeur général des Douanes, des ambulances, des véhicules de la police nationale, des véhicules de transport des détenus ».

C’est avec ces propos que  le ministre de la Sécurité Damantang Albert Camara revient  sur la décision du Gouvernement d’interdire les sirènes et les gyrophares  par des personnes non habilitées.

Aux termes d’une note circulaire des départements de la Défense et la Sécurité en date  le 25 décembre 2020 rappelle-t-il: « Il est ordonné aux unités de police routière et de la gendarmerie, de procéder automatiquement et immédiatement à la mise en fourrière de tout véhicule contrevenant aux dispositions du présent décret (le décret 5 mai 2016) et à l’audition sur PV du chauffeur et du propriétaire du véhicule (…) il en va de même de l’utilisation des motards, d’escorte ou du garde du corps appartenant aux unités des forces de défense et de sécurité sans autorisation officielle de leur département respectif selon les formes requises ».

A l’égard des hommes en uniformes, Damantang Albert Camara menace de sévir contre les agents récalcitrants : « Tout agent de force de sécurité en train de servir d’escorte à quelque titre que ce soit avec qui ce soit, en dehors de l’autorisation formelle engageant sa hiérarchie se verra mis aux arrêts et sa hiérarchie sommée de rendre compte.  Il faut que force reste à la loi, que l’autorité de l’Etat soit respectée. Une sirène et un gyrophare dans la circulation obligent les autres usagers de la route à se ranger et à laisser le passage. C’est une prérogative de la puissance publique, c’est l’autorité de l’Etat, c’est la puissance de la force publique ».

«  Nous demandons donc à l’ensemble des citoyens de respecter ce décret et aux responsables de la police, la gendarmerie et de l’armée de faire en sorte qu’ils ne soient pas pris à défaut par le comportement de leurs agents », a-t-il invité.

TAOB