L’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains (INIDH) a brisé le silence sur l’affaire Nanfo Ismaël Diaby, arrêté et jugé (en ce moment) pour avoir persisté de prier en langue maninka.
D’après son président Dr Alya Diaby, on ne peut faire valoir le principe de la laïcité par à la conduite du prédicateur en question .
«L’INIDH ne veut pas rajouter à la confusion. Mais, il faut bien qu’on comprenne la notion d’ordre public, il y a l’ordre religieux, moral, la tranquillité, la paix publique etc. Les libertés publiques s’exercent dans le respect des lois et des règlements. On lui a interdit de diriger la prière, s’il réunit ses fidèles, c’est une infraction, un trouble à l’ordre public. Je ne suis pas en train de juger car, je n’ai pas de compétences particulières. Mais en matière religion, l’accessoire suit le principal. Donc, la prière doit être faite sur la base des versets ou des hadiths. Il faut faire attention, le problème qui est là, à mon avis, ça n’a rien à voir avec la laïcité. C’est un problème d’ordre qu’il faut régler par la fermeté et l’assurance», a-t-il déclaré.
L’autorité doit prendre toutes les mesures, non pas pour faire mal à Nanfo Diaby dit-il dans un médias de proximité, mais pour éviter qu’il y ait des troubles répétitifs à l’ordre public.
«Si on laisse l’imam Nanfo faire, le jour où les dames vont se regrouper pour choisir une femme imam, on ne pourra pas aller interdire leur prière », a-t-il renchéri.