L’Union des Forces Démocratiques de Guinée a réagi à la décision de libération conditionnelle de ses cadres  détenus à la maison centrale de Conakry depuis novembre 2020.

Si Ousmane Gaoual Diallo, Chérif Bah, Cellou Baldé et Abdoulaye Bah bénéficient de cette mesure à compter de ce samedi 17 juillet 2021 pour des raisons médicales, ils sont aussi interdits de sortir de la capitale guinéenne sans l’autorisation de la justice .

Malgré cette contrainte mise sur les épaules des opposants, l’UFDG salue leur libération, bien qu’elle soit sous condition.

« On a toujours souhaité qu’ils soient libres parce que pour nous, les motifs de leur arrestation ne sont pas fondés. On a fait les démarches, on a recruté les meilleurs avocats du pays, on a même demandé à faire venir des avocats de l’extérieur. Si Dieu fait qu’ils soient libres aujourd’hui même si ce n’est pas une liberté totale, c’est une très bonne chose pour  nous. On souhaitait qu’ils soient libérés de façon définitive pour que leur honneur soit totalement blanchi », a  réagi dans la presse Kalémodou Yansané, vice-président de l’UFDG en charge des affaires économiques.

Le parti de Cellou Dalein Diallo sollicite également la libération de Foniké Mengué, de Ismael Condé, Etienne Soropogui, de Bogos :« Nous souhaitons que les autres qui sont en détention, puisse bénéficier du même statut, même si c’est une liberté aménagée ».

A suivre !