Après Boké, Kouroussa, Kounsitel à  Gaoual, c’est la tour du district de Foulata, une localité de Siguiri de connaître une manifestation réprimée dans le sang.

24 personnes blessées  dont 4 dans état très critique, selon Amara Sacko, représentant de la communauté  de Foulata près de la société Asanty Gold Boys de Siguiri.

Intervenant dans l’émission Mirador, Monsieur  Sacko a déclaré que le seul péché commis par ces femmes est le fait de manifester et réclamer des emplois pour leurs fils et maris par la société Asanty et son sous-traitant.

« Des forces de l’ordre venus de Siguiri et Kankan dans 15 pickup ont lancé des gaz lacrymogènes et  tiré à balles réelles sur les femmes qui manifestaient. 23 ont été blessées dont une par balle. Il y a quatre autres qui sont dans un état critique à  l’hôpital de la société Asanty à Siguiri. Les autres suivent des traitements à l’hôpital préfectoral de Siguiri et le centre de santé Foulata »,a-t-il révélé.

Poursuivant son intervention, il à fait croire que les forces de l’ordre se sont livrées au pillages et vandalisme dans  ce district.«Ils (forces de l’ordre) sont descendus en ville où ils ont incendié plus de 11 cases. Ils ont cassé les magasins des gens. Ils ont pillé leurs biens. Ils ont incendié 36 magasins. Le mardi vers 19 heures, ils sont partis chez le doyen du village qui n’a pas pu aller à la prière. Ils ont lancé du gaz lacrymogène dans son salon. Ils ont cassé une à une les portes de sa maison. Ils ont pris tout ce qu’ils ont pu prendre et ils ont incendié deux à trois chambres là-bas. Après, ils sont partis à la mosquée où ils ont embarqué tous les gens qui y étaient et envoyés à la CMIS de Siguiri. Il y a plus de 29 personnes en prison », a expliqué Amara Sacko, le représentant des communautés près de la SAG

Oussaye Lamine