“Aucun pays ne peut contraindre un autre pays d’exécuter un mandat émis par sa justice, c’est une question de souveraineté”.

Ces propos de Me Mohamed Traoré est une sorte de précisions qu’il apporte par rapport au mandat d’arrêt international décerné par la justice guinéenne contre Sekou Koundouno, administrateur de la plateforme Balaie Citoyen et responsable en charge des stratégies et de la planification du FNDC.

Parlant de cette actualité qui défraie la chronique, l’ancien bâtonnier et coordinateur du collectif des avocats des opposants au troisième mandat d’Alpha Condé laisse entendre  qu’il est étonnant que ce soit maintenant que le mandat est rendu public alors qu’il serait était établi depuis le mois de mai dernier. Dans ce dossier dit-il, la justice n’a pas donné suffisamment de gage quant à son indépendance.

« Il suffit que les autorités judiciaires du pays de résidence de Sékou Koundouno se fondent sur des éléments concrets liés au traitement judiciaire de ce dossier pour se rendre compte qu’en l’extradant, il y a des risques qu’il n’obtienne pas un procès juste et équitable. C’est un élément extrêmement important qui est pris en compte pour l’extradition d’un ressortissant d’un pays étranger», a déclaré Me Mohamed Traoré ajoutant que son client qui avait déjà prévu ce cas de figure n’a pris que des dispositions pour se mettre à l’abri .

TAOB