C’est ce jeudi, 26 août 2021, que le pool financier du Gouvernement a présenté à l’Assemblée nationale le projet de Loi de finances rectificative (LFR 2021). Selon le ministre du Budget, le projet compte sur les directions nationales des impôts, de la douane et du trésor et la comptabilité publique pour payer le surplus de dépense. Ismaél Dioubaté a révélé que les impôts doivent mobiliser 4,7%, le trésor et la comptabilité publique 10,8% et la douane 14,27% de la facture censée combler le déficit budgétaire.

La session extraordinaire portant sur l’examen de la loi de finances rectificative de l’année s’est ouverte ce jeudi, 26 août 2021, et pour une semaine. Présidée par le Chef du Parlement, Amadou Damaro Camara, cette plénière a connu la présence de 86 députés des 114 inscrits.

Côté gouvernement, c’est le Premier ministre, chef du Gouvernement par intérim, Dr Mohamed Diané, par ailleurs ministre d’Etat chargé des affaires présidentielles et de la défense nationale, qui a conduit la délégation. Pour cette séance, aux côté du Dr Diané, il n’y avait que le ministre du Budget. La représentation du Chef de l’Etat étant assurée par Elhadj Mohamed Lamine Fofana, le ministre conseiller à la présidence chargé des relations avec les institutions constitutionnelles.

Après avoir souhaité la bienvenue aux députés, membres du gouvernement et du personnel parlementaire, le Président de l’Assemblée nationale a expliqué les raisons de la modification de l’ordre du jour qui doit être exclusivement axé sur l’examen du projet de la loi de finances rectificative 2021.

Selon Amadou Damaro Camara, l’examen des trois lois de Règlement, initialement annoncé par le Décret du Président de la république va être fait pendant le session ordinaire qui va s’ouvrir le 5 octobre prochain.

Avant de donner la parole au ministre du Budget, l’Honorable Damaro Camara a exhorté les Députés à participer activement à l’examen du PLFR 2021 qui doit être adopté le 2 septembre prochain.

Devant les députés, le ministre du Budget, Ismaél Dioubaté d’entrée, a expliqué le contexte socioéconomique marqué par la persistance de la pandémie du Covid-19 à travers ses nouveaux varients avant d’insister sur la volonté du gouvernement d’inscrire sa mission suivant la dynamique de « Gouverner autrement », prônée par le Président de la République, le Pr Alpha Condé.

D’après le ministre, les hypothèses macroéconomiques révisées pour le reste de l’année visent un taux de croissance de 5,2% du PIB, un taux d’inflation moyen de 10,9% et une pression fiscale de 14,11% contre respectivement 5,5%, 8% et 13% en loi de finances initiale.

Daouda Yansané