Le jeudi 2 septembre 2021, les députés ont voté la loi de finances rectificative 2021. Ce vote s’est déroulé en présence de certains membres du gouvernement et plusieurs cadres techniques des services économiques et financiers de l’Etat.
Devant les invités, le rapporteur général du parlement, Aboubacar Adama Sylla, a déclaré que le budget rectifié de l’Etat pour l’exercice 2021 est arrêté en recettes à la somme de 25 783,96 Mds contre une prévision initiale de 23 511,64 Mds, soit une augmentation de 2 272,31 Mds (9,66%) et en dépenses à 29 318,96 Mds contre une prévision initiale de 27 739,07 Mds, soit une augmentation de 1 579,89 Mds (5,70%).
Selon lui, il y a un déficit de 3 535 milliards pour le financement auquel le ministre chargé des finances demande l’autorisation de : “Procéder à des cessions d’actifs pour un montant GNF 0,333 Mds ; contracter des emprunts pour un montant de 8 059,210 Mds ; recouvrer des créances sur les entreprises et autres redevables pour 313,282 Mds GNF ; -Procéder au remboursement du capital des emprunts pour un montant de 4 837,822 Mds, dont 3 844,589 Mds en emprunts intérieurs et 993,233 Mds en emprunts extérieurs”
Pour terminer, il à déclaré que les projections budgétaires révisées pour 2021 se résument en : “un taux de croissance de 5,2%, un taux d’inflation moyen de 10,9%, une pression fiscale de 14,11%” .
Daouda Yansané