AGIL

L ’ONG Alliance pour la Gouvernance et des Initiatives Locales (AGIL) envisage des mesures de lutte contre la radicalisation de l’extrémisme violent dans les zones à risques de Conakry.

L ’ONG Alliance pour la Gouvernance et des Initiatives Locales (AGIL), a organisé une rencontre qui a réuni les comités d’alertes  précoce, dans le cadre de la lutte contre l’extrémisme violent et la radicalisation, dans les cinq communes de Conakry, le lundi 25 novembre 2018 à son siège à Taouyah.

Il était question au cours de cette sortie médiatique d’annoncer l’orientation des membres du comité d’alerte de la prévention, de la radicalisation, de l’extrémisme dans les communes de Conakry. Chose qui pourrait lutter contre l’extrémisme violent et le terrorisme sur toutes ces formes.

Une rencontre qui a été l’occasion de lancer une formation de cinq jours, qui devrait permettre d’outiller les membres de ces comités, qui s’attèleront à cette tâche.

Concernant  les enjeux de cette formation, le directeur General, Mory Condé de L’ONG  l’AGIL, a préconisé que : « Ce projet vise à réduire les risques de radicalisation et d’extrémisme violent dans 13 préfectures à risque de la Guinée. Il envisage également de renforcer les capacités de l’Etat, des communautés et d’autres structures pertinentes, intervenants contre le phénomène du radicalisme religieux. Ces comités sont composés des représentants des mairies, du ministère de la jeunesse, de la police et de la gendarmerie, des directions communales de l’action sociale, de la Jeunesse, des représentants des Imams et des syndicats de Transports routier », précisera-il,

De son coté, le consultant de l’ONG AGIL, également l’inspecteur de jeunesse et des sports, Moussa Condé, relevent que la stratégie est de mettre en place une prévention dans les cinq communes de Conakry.

«  Ces comités d’alerte précoce à réponse rapide, vont nous permettre de prévenir l’extrémisme violent. Que ce soit dans les domaines politiques, religieux, sociaux et culturels. Nous sommes aujourd’hui dans une culture de violence. Or, il faut inverser la tendance de la culture de la violence à celle de la non-violence, de tolérance et de dialogue. Au lieu de s’imposer par la force, il faut passer par la raison», a-t-il mentionné.

A noté que cette rencontre s’est terminée par la prise de parole des représentants des cinq communes de Conakry.

Mamourou Sonomou

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