A l’issue d’une réunion ce lundi 8 novembre à Conakry, le ministre des affaires étrangères et des guinéens de l’étranger, a tenu à rassurer la CEDEAO de la volonté de son gouvernement de rétablir l’ordre constitutionnel.
Sur la pression de l’organisation panafricaine qui exige l’organisation des élections dans les six prochains mois, le ministre Morissanda Kouyaté déclare que son pays s’apprête déjà à mettre en place les institutions de la transition.
« Nous continuerons à parler avec la CEDEAO, pour qu’elle nous accompagne en tenant compte de nos spécialités et des progrès exceptionnels qui se déroulent ici et qui ne se déroulent nulle part après les changements. Je pense que nos frères et amis de la CEDEAO ont été plus compréhensifs. Ils demandent à ce qu’il y ait un chronogramme, on est déjà en train de l’élaborer. Mais on ne peut pas le faire si on n’a pas mis en place tous les instruments. Il n’y a pas de CNT encore, on ne peut donc pas parler de chronogramme. Il n’y a pas d’agenda caché en Guinée. Le président et le gouvernement n’ont rien à cacher, nous sommes en train de mettre en place un pays digne, un pays normal. On s’entend avec la CEDEAO, on nous accompagne et nous sommes en train d’aller de façon rationnelle. Nous sommes plus pressés qu’eux parce que nous voulons que notre pays avance. Il n’y a pas quelqu’un qui est plus pressé que nous, mais nous voulons faire les choses normalement », a-t-il indiqué.
TAOB