Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé lundi les militaires qui ont pris le pouvoir au Burkina Faso à déposer les armes et à assurer la protection du Président.
Selon la presse, des militaires en uniforme ont annoncé, lundi 24 janvier au soir, à la télévision nationale, avoir pris le pouvoir au Burkina Faso, au terme d’une journée de confusion. Le Président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a été arrêté et est détenu dans une caserne de la capitale Ouagadougou, au lendemain de mutineries dans des camps militaires.
« Le Secrétaire général suit l’évolution de la situation au Burkina Faso avec une profonde inquiétude », a dit son porte-parole dans une déclaration à la presse.
Opter pour le dialogue
Le chef de l’ONU « s’inquiète notamment du sort et de la sécurité du Président Roch Marc Christian Kaboré, ainsi que de la dégradation de la situation sécuritaire, à la suite du coup d’État perpétré le 23 janvier par des éléments des forces armées », a-t-il ajouté.
« Le Secrétaire général condamne fermement toute tentative de renverser un gouvernement par la force des armes. Il appelle les auteurs du coup d’état à déposer les armes et à garantir la protection de l’intégrité physique du Président et des institutions du Burkina Faso », a encore dit le porte-parole. « Le Secrétaire général appelle tous les acteurs à faire preuve de retenue et à privilégier le dialogue».
Les Nations Unies réitèrent leur plein engagement pour la préservation de l’ordre constitutionnel et réaffirment leur soutien au peuple du Burkina Faso « dans ses efforts pour trouver des solutions durables aux défis complexes auxquels le pays est confronté ».