Le commandant Alpha Oumar Boffa Diallo « AOB » et Jean Guilavogui ont obtenu leur liberation effective ce Jeudi 3 fevrier suite à une longue detention par le Régime Condé dans l’affaire de l’attaque de la résidence privée d’Alpha Condé en 2011 à Kipé.
Ils ont été graciés mercredi 2 février 2022, par le président de la Transition, Colonel Mamadi Doumbouya.
Dans la même décision, plus d’une centaine d’autres détenus ont également bénéficié de la clémence du Chef de l’Etat.
Me Salifou un des avocats du commandant AOB a salué cet acte majeur du chef de l’Etat qu’il a d’ailleurs remercié. L’avocat a également remercié la presse guinéenne dans sa globalité pour avoir passé le cri de cœur des avocats qu’ils sont.
Pour sa part, l’ancien aide de camp de feu président Lansana Conté, a exprimé sa gratitude à son créateur, mais également au colonel Mamadi Doumbouya, ses frères d’armes, la presse, l’administration pénitentiaire et ses avocats.
« Gloire à Dieu, je remercie le bon Dieu de m’avoir accordé ce jour. Je remercie également M. le président de la République, excellence le colonel Mamadi Doumbouya, le chef suprême des armées. Je remercie également son entourage, c’est-à-dire mes collègues militaires qui sont de la grande famille de l’armée. Je remercie mes vaillants avocats qui n’ont pas cessé de mouiller le maillot pour ma libération. Je remercie aussi les médecins militaires et civils qui m’ont toujours assisté jusqu’à nos jours. Je remercie la presse privée et nationale particulièrement les communicants. Je remercie l’administration pénitentiaire, particulièrement la garde pénitentiaire qui n’a jamais cessé de nous respecter et de nous valoriser. Je remercie les personnes de bonne volonté. La population guinéenne, soutien national et je remercie tout le monde. Merci Merci », a-t-il déclaré à sa sortie de prison.
S’agissant de son état de santé, l’officier supérieur de l’armée a indiqué que celui-ci n’est ni bon, ni mauvais.
« Mon état de santé n’est ni bon, ni mauvais. Mais, la meilleure santé d’un homme c’est la santé mentale. Donc, Dieu m’a donné cette chance, je dirai Alhamdoulilaye », dira-t-il.
Dans le même sillage, Jean Guilavogui n’en fait pas l’exception : « pour le moment je suis malade et c’est ce qui me préoccupe et j’invite les autorités et les bonnes volontés à me venir en aide ».
TAOB